Singapour

Singapour est tout à la fois : une ville, une île, un pays. Large de 42km et longue de 23, située à la jonction entre la Malaisie et l’Indonésie, elle est prospère, ordonnée et immaculée – même les toilettes publiques sont plus propres que les douches communes de notre hôtel. Mais c’est aussi une dictature.

Ici le passe-temps national est le shopping et on trouve des centres commerciaux à chaque station de métro ou presque. Tous plus luxueux les uns que les autres et flambants neufs, l’expression « temple de la consommation » est exposée grandeur nature. Sur Orchard road, une rue entièrement bordée de malls – et oui ça existe -, il n’est pas toujours possible de traverser les rues, il faut parfois passer par l’intérieur des centres commerciaux, descendre deux étages, croiser tout un tas de magasins – tout est fait pour tenter le consommateur -, essayer de ne pas perdre de vue les panneaux « sortie », pour enfin remonter à la surface de l’autre côté de la rue. C’est qu’on ne s’évade pas comme on veut du centre commercial, véritable île autonome au cœur de la ville.

Il demeure quelques vieux quartiers très – voire trop – restaurés mais c’est sur les quais de la Marina qui offrent une vue sur les lumières de la ville que nous préférons nous balader. La vie vaut une fortune et nous mangeons dans des « food courts », des restaurants ou plutôt des groupes de stands de restauration partageant tables et chaises et délivrant chacun un type de cuisine pour pas très cher. On peut manger hongkongais, thaïlandais, chinois, indien, etc.

L’ambiance aseptisée manque cruellement d’atmosphère et c’est sans regret que nous prenons notre avion pour l’Indonésie.

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