Nous arrivons à Pékin vers 22 heures. Un ami vivant en Chine nous a réservé un hôtel à côté des “Champs Élysée” de la ville et lorsque nous y arrivons, nous comprenons vite que la communication avec les Chinois va être compliquée car ils parlent très peu Anglais.

Baptiste nous a préparé un planning de visites qui commence par la Cité Interdite mais nous ne parviendrons pas à en faire le tour tant le site est immense et regorge d’allées, de cours et de pavillons. Puis nous mettons le cap vers un quartier de vieilles ruelles (hutongs) qui s’enchevêtrent autour d’un lac. Nous découvrons cependant que certaines de ces ruelles n’ont plus rien d’authentiques mais ont été entièrement démolies puis reconstruites à neuf. Même si le tout reste très dépaysant, on perd un peu d’authenticité.

Après l’ordre et les bonnes manières japonaises, le côté brusque et sans gêne des Pékinois nous surprend. Nous nous faisons bousculer dans la rue et encore plus dans le métro, personne ne s’excuse et les gens se raclent la gorge et crachent constamment.

Avec Pékin, la Chine ne livre pas la meilleure image d’elle-même mais cela va vite changer, à commencer par Jinan notre prochaine destination.