Juillet 2016. Souvenirs de 4 jours à Rome. J’avais économisé plusieurs mois pour offrir à mes parents leur premier voyage en avion. J’étais heureuse de les accompagner dans cette ville fascinante que j’avais visitée pour la première lors d’un voyage scolaire au lycée.
Nous étions au cœur de l’été. La chaleur s’abattait sur les petites rues aux façades d’immeubles lézardées comme sur les larges avenues bordées de beaux édifices élégants. Les Romains commençaient à déserter leur capitale pour l’abandonner aux touristes venus des quatre coins du monde.
Tout se mélangeait. Les vestiges de la Rome Antique, les édifices du Moyen-Âge, la ville baroque. La chaleur, la végétation d’un vert profond, les façades aux couleurs ocre, les parfums de cuisine et de fleurs.
Nous mangions dans les trattorias, cantines familiales italiennes et point de rencontre des jeunes Romains et des touristes, dévalisions le marchand de glace en bas de notre immeuble, gouttions à la Dolce Vita.
Arrivés à la Piazza Venezia, nous plissions les yeux devant le marbre blanc éclatant du colossal Vittoriano, Monument à Victor – Emmanuel II, premier roi de l’Italie unifiée.
Nous traversions le Tibre pour nous perdre dans les ruelles colorées du Trastevere, quartier mi-populaire, mi-branché, puis nous contemplions le coucher du soleil sur la Ville Éternelle depuis le Gianicolo, la colline du Janicule.
Nous attrapions des toriticolis dans les églises et le musée du Vatican, à nous émerveiller des richesses de leurs plafonds, qui rivalisent de rafinement par leurs dorures, leurs peintures aux couleurs éclatantes, leurs sculptures sophistiquées et leurs ornements précieux.
Nous tentions de déchiffrer les fresques de la Chapelle Sixtine, déployant la Genèse au-dessus de nos têtes. Nous parcourions comme dans un livre les peintures de Perugino, Botticelli, Ghirlandaio et Rosselli, racontant l’histoire de Jésus et de Moïse. Nous retenions notre souffle devant les corps nus, musculeux et tourmentés des hommes attendant le Jugement Dernier, peint par Michel-Ange.
Nous nous sentions minuscules dans la nef fastueuse et monumentale de la Basilica di San Pietro, Basilique Saint Pierre, où jamais ailleurs nous ne ressentîmes autant le poids de l’Église, sa richesse et son importance, qui furent telles dans l’Histoire de l’Europe, qu’elle créa son propre État au sein d’un autre.
Nous reprenions des forces autour d’une pizza avant de poursuivre vers d’autres découvertes qui surgiraient au détour d’une place ou d’une ruelle escarpée. ♦
La description de ROME est très réaliste et belle. Tout y est retracé comme nous l’avons découvert et perçu.
Ce séjour est pour nous un souvenir formidable , une découverte exceptionnelle en votre compagnie qui nous a permis de sortir de notre Thiérache. Merci de nous permettre de revivre ces beaux moments à travers votre blog.