Arrivés à Cordoba, on se rend tout de suite compte que la deuxième ville du pays est beaucoup plus grosse que celles que nous avions traversées depuis Buenos Aires. La gare routière est divisée en deux terminaux, et les rues commerçantes sont noires de monde.
La ville est particulièrement marquée par la présence des jésuites, ils y ont même fondé la première université du pays qu’ils ont financée grâce aux vignes qu’ils cultivaient aux abords de la ville. Nous allons donc visiter leur exploitation, aussi appelée estancia, dans la ville de Jésus Maria. Mais il ne reste pas grand-chose à part le bâtiment principal, à tel point qu’une des salles a même été transformée en salle d’exposition autour d’une collection de billets, de pièces et de médailles en tout genre, et une autre avec une collection d’assiettes…
Le point positif de notre passage à Cordoba est ailleurs, dans les bars à empanadas. Faits maison et tout juste sortis du four, ils accompagnent à merveille une petite Quilmes (en bouteille d’un litre uniquement, pas de pression).
Nous profitons également de notre passage en ville pour nous rendre dans un grand marché couvert. Aux abords du marché on ne trouve que des vendeurs de fruits et légumes. Il y a d’ailleurs beaucoup de femmes indiennes assez âgées qui ne vendent qu’oignons et poivrons, à même le trottoir. Par contre, à l’intérieur on ne trouve quasiment que de la viande. Le marché grouille de monde. Tous les stands ont l’air de vendre la même chose, mais certains ont beaucoup plus de succès que d’autres. Parmi tous ces vendeurs de viande, nous sommes quand même tombés sur une épicerie exotique à la vitrine bien chargée.