Le contraste entre Kuala Lumpur et la Birmanie que nous venons de quitter est évidemment très grand. Place aux grandes tours illuminées, aux voies rapides, au métro aérien, aux centres commerciaux, aux passerelles climatisées pour piétons ; la ville est dense, les tours d’habitation et de bureau se dressent à quelques mètres les unes des autres, formant presque une forêt urbaine dans laquelle il est difficile – voire impossible – pour le piéton de circuler.
A Kuala Lumpur, on croise des Malaisiens, des Chinois, des Indiens et des Occidentaux, mais les différentes communautés nous paraissent plus se côtoyer que se mélanger réellement. Beaucoup de femmes sont voilées tandis que d’autres portent des micro shorts et cependant, toutes se retrouvent au centre commercial.
La vie dans la rue est moins exacerbée que dans d’autres métropoles asiatiques telles que Bangkok ou Saïgon, elle semble même en voie de disparition au profit des nombreux malls, perdant ainsi le charme des villes asiatiques sans conquérir pour autant celui des métropoles modernes à l’architecture envoûtante comme Tokyo ou New York…
En Malaisie en avril, c’est la saison des pluies et il fait chaud et humide. Nous essuyons une averse digne des films hollywoodiens et comme dans les films, en quelques secondes nos vêtements sont trempés et nous dégoulinons des pieds à la tête. Heureusement il ne fait pas froid dehors mais malheureusement la climatisation du métro fonctionne à fond et nous sommes rapidement frigorifiés. Nous bravons tout de même la pluie pour aller admirer les tours Petronas, symbole de la ville et miroir du capitalisme qui a développé la ville en quelques 150 années seulement…