À Hoi An, la vieille ville ne semble pas avoir changé depuis que le port de commerce, qui ne pouvait plus s’agrandir, a déménagé pour Danang dans la deuxième moitié du XIXème siècle. On flâne donc dans les ruelles bordées de temples, de maisons de thé et d’échoppes, converties aujourd’hui en boutiques de souvenirs et tailleurs, en rêvant à l’ambiance fébrile qui devait régner autrefois, lorsque la ville prospérait (étant située sur la route maritime du commerce de soie). Restent quelques demeures d’anciennes riches familles commerçantes que l’on peut visiter. Leur architecture s’inspire à la fois de principes japonais, chinois et vietnamien, qui étaient les plus gros commerçants de Hoi An, donnant toute leur spécificité aux maisons de la ville.
L’ambiance est rehaussée par les vendeuses ambulantes que l’on croise aux détours des rues et qui semblent toutes se donner rendez-vous au marché central.