Atterrissage à Bangkok, la grosse métropole de l’Asie du Sud Est, presque un passage obligé pour les voyageurs qui gravitent dans cette partie du globe. Nous y faisons étape pour demander notre visa pour la Birmanie.
Contrairement au premier séjour de Guillaume dans cette ville, les rues sont tranquilles, pas d’agitation ni de foule grouillante, il y règne une atmosphère étrange, comme le calme avant la tempête. Nous sommes toujours en période post élections et des manifestations de protestation face aux résultats ont encore lieu. Nous apprenons par un professeur d’anglais, rencontré dans une rue déserte de Chinatown où tous les commerces ont porte close, qu’une nouvelle manifestation doit se dérouler le soir même. Des zones de la ville sont barricadées de barbelés et interdites au public, des militaires y ont installé des sortes d’avant-poste à l’angle de certaines rues et proche du ministère de l’Intérieur, on peut voir deux ou trois voitures renversées, traces des derniers affrontements. En dehors de cela, tout est parfaitement normal et les sites touristiques complètement accessibles. Nous ne ressentons pas d’insécurité ou de panique, nous savons juste qu’il y a des endroits où nous ne pouvons pas nous rendre.
Cela ne nous empêche pas de sortir et, entre le Palais Royal et l’immense bouddha couché du Wat Pho, nous assistons dans la rue à un concours de danse à mi-chemin de la battle de hip hop et de haka.