Cette fois c’est après 27h de bus que nous arrivons à Bariloche. Heureusement que les bus argentins sont plus confortables que ceux dont on a l’habitude en France. Seulement 3 sièges en largeur et suffisamment d’espace entre chaque rangée pour incliner le fauteuil et s’étendre sans écraser le voisin de derrière ni être la victime de celui de devant.
Nous arrivons à la tombée de la nuit et sous la pluie, pas la meilleure façon d’appréhender la vue sur le lac et les montagnes… Le lendemain, le soleil brille et nous louons des vélos pour faire ce que nous pensons être une simple ballade autour d’un lac. Mais la montagne est plus proche que ce que nous pensions et nous descendons régulièrement de vélo pour finir de gravir les nombreuses côtes à pied. Le vent de face ainsi qu’une petite pluie fraîche ne nous aident pas non plus.
Le jour suivant, les conditions météo ne nous permettent pas de profiter des environs, alors nous décidons d’aller faire un tour dans les chocolateries de la ville, Bariloche étant célèbre pour son chocolat dans toute l’Argentine. Après une dégustation minutieuse, nous confirmons que c’est probablement le meilleur du pays. Jusqu’à présent nous n’avons trouvé que très peu de chocolat, et systématiquement très mauvais. Finalement celui de Bariloche est bon, mais ne vaut pas plus qu’une bonne plaque trouvée en supermarché en France…
Pour finir, nous louons une voiture pour parcourir la « Ruta de los siete lagos », soit 200 km sillonnant entre montagnes et lacs.