Il aura fallu 8h de bus pour parcourir les 200km qui séparent Kathmandu de Pokhara mais nous arrivons sans encombre. Nous logeons en bordure du quartier Thamel, un labyrinthe de petites rues, certaines très touristiques. Encore plus que dans le reste de Kathmandu, la circulation est infernale : taxis, charrettes, vélos taxi, motos, piétons et porteurs de rue avec des charges impressionnantes sur leurs dos, se battent pour se frayer un chemin. A cause de la poussière (la plupart des rues n’est pas goudronnée) et de la pollution, beaucoup de Népalais portent un masque et c’est vrai qu’après plusieurs jours nous avons mal à la gorge.
Dans le Thamel, on croise des temples Hindous ou des stuppas à chaque coin de rue mais c’est au bout du quartier à Durbar Square que l’on trouve les plus impressionnants de la ville, regroupés autour de trois places carrées. Comme en Inde, la ville est très vivante, chaotique et les rues investies par des marchands dont les micro boutiques se prolongent souvent hors les murs.