Ah… le trajet en bus Hanoï – Luang Prabang fut peut-être le pire que nous ayons connu. 28h pour parcourir 600km (Hanoï – Luang Prabang = 300 km à vol d’oiseau) mais entre les détours et les livraisons incessantes de matériel divers (une roue, des machines d’outillage, des sacs de ciments, etc.), le temps nous semble bien long, allongés sur nos sièges inclinés qui ne se relèvent pas et sur lesquels on ne peut pas s’asseoir faute de hauteur sous plafond suffisante. Et puis très peu de pauses (4 pendant toute la durée du trajet).
Mais à peine débarqués et délivrés, nous sommes confrontés à d’autres problèmes. Nous arrivons à minuit et pratiquement toutes les guesthouses sont fermées, les seules encore ouvertes beaucoup trop chères pour notre budget. Nous sillonnons la ville et finissons par rencontrer des Belges dans une petite ruelle qui nous disent que la propriétaire de leur guesthouse dort déjà mais qu’il reste une chambre libre et que nous pouvons sûrement l’occuper et régulariser la situation le lendemain. C’est donc ce que nous faisons et la propriétaire très gentille ne s’en formalise pas du tout… On l’aura compris, les Laotiens sont des gens très gentils et accueillants.
Luang Prabang est la ville des temples et donc des moines et des novices, qui sont nombreux à pratiquer tous les jours le Tak Bat, une quête au lever du jour dans les rues pour recevoir l’aumône de la part des habitants.
Entre deux visites, nous allons nous rafraîchir dans les bassins bleu-azur de la cascade de Kuang Si, ou bien en savourant une Beer Lao au bord du Mékong accompagnée d’un poisson grillé au barbecue ou de délicieuses viennoiseries.